Le frigdarium et le tepidarium étaient des piscines intérieures qui mesuraient 12,20 mètres de longueur et 7 mètres de largeur pour une profondeur de 1,20 mètres. La pente descendait de 1,5 cm tous les mètres.
Le tepidarium était un bain tiède où l'on allait en sortant du caldarium pour se préparer à entrer dans le frigidarium : bain froid. Les piscines étaient remplies à ras bord pour assurer l'évacuation de l'eau. 660 mètres cubes d'eau étaient utilisés chaque jour.
Les murs étaient en briques creuses, l'air chaud entrait dans les briques et y restait : c'était un moyen de chauffer les pièces. A l'époque il y avait 9 fenêtres dans chaque pièce. Les vitres n'étaient pas transparentes et étaient plus épaisses qu'aujourd'hui.
Le frigidarium :
Cette pièce froide, d'une superficie assez grande, est le point de convergence des thermes. Elle comprend un ou plusieurs bassins d'eau froide, couverts d'une coupole dont la voûte est souvent richement décorée.
Le tepidarium :
C'est une salle chauffée, avec des bains d'eau tiède, qui sert à se reposer entre le caldarium et le frigidarium.
Attenant au frigidarium, se trouve la palestre, servant aux exercices physiques. Il s'y trouve souvent une grande piscine, la natatio.
Les Thermes à l’impériale
Les thermes à l’impériale sont des thermes construits sur un plan rigoureusement symétrique. Ce sont des thermes symétriques, par conséquent toutes les piscines sont doubles. Ce sont des édifices très spacieux comme, par exemple, les thermes de Caracalla à Rome qui font 11 hectares. On y vient soit pour se laver comme les citoyens gallo-romains le faisaient quotidiennement à cette époque, soit pour une remise en forme, comme le faisaient les curistes étrangers.
Selon l’échelle du petit bonhomme au pied du grand pilier, la hauteur serait de 36m et la longueur serait de 56m, ces dimensions traduisent ainsi l’importance de l’architecture des thermes à l’impériale.
Les matériaux de construction
Il y a environ 200 millions d’années, une météorite s’est écrasée entre Chassenon et Rochechouart. De l’impact de cette météorite, une roche a été créée : l’IMPACTITE METEORIQUE.
- Les Romains s’en sont servis pour bâtir les thermes de Cassinomagus. De plus, ils utilisaient un MORTIER spécial qui durcit en vieillissant ce qui explique l’extraordinaire conservation des thermes au cours des siècles.
-Le dallage est taillé dans le CALCAIRE régional.
-Une ligne de BRIQUES est intégrée dans les murs. Ces briques servent à isoler et préserver la température dans les salles. Lors des grands écarts de température ce sont les briques qui par leur pouvoir de dilatation permettent aux pierres des édifices de ne pas subir les amplitudes thermiques, ce qui les abîmerait.
-Les planchers des gymnases sont en BOIS ainsi que la charpente.
Le sudatorium se situait dans les grands thermes. C’était une petite salle où la température était très élevée et où l’on venait pour transpirer, comparable au sauna actuel. Dans cette pièce chaude, on ne pouvait pas marcher sans sandalettes de bois. Les Romains allaient au sudatorium puis au caldarium avant d’aller au tepidarium puis au frigidarium. La chaleur du sudatorium et des autres salles résulte d’un système de chauffage par hypocauste.
Les massages
Les citoyens romains allaient se faire masser, épiler, ou encore parfumer aux termes. Ils étaient grands amateurs de parfums, de pommades et d’huiles. Généralement, ils s’enduisaient d’huiles, avant d’aller aux bains, dans le destrictium (les romains n’utilisait pas de savon pourtant connu chez les gaulois.). L’unctuarium servait à conserver les parfums et les huiles. Les citoyens Romains se raclaient la peau avec un strigile (racloire).
Les romains présonorisaient notamment de se faire masser après la pratique d’un sport.
Dans les gymnases et dans les palestres, il était de tradition de faire suivre un bain de bonne friction avec des huiles.
Le massage est peut être le plus ancien et le plus simple de tous les traitements médicaux.
L’origine du massage remonte à l’Antiquité, pré de 3000 av J-C. Pour les médecins de l’antiquité grecques et Romaines, le massageétait l’un des principaux moyens de guérir ou de soulager.
Le caldarium (bain chaud)
Le caldarium ou bain chaud était une pièce chauffée qui abritait un ou deux bassins d'eau chaude.
La température de cette salle pouvait atteindre 50°. Pour aller dans cette salle, on se munissait de chaussures à semelle épaisse de bois pour s'isoler du sol brulant.
Les curistes pouvaient s'assoir sur les bancs qui longeaient les murs.
Eux aussi étaient très chaud, car l'air brulant venant des chaudières circulaient en dessous de la pièce par des couloirs souterrains pour y maintenir la température élevée.
A cause de la chaleur les curistes transpiraient, ils se raclaient alors la peau avec une sorte d'étrille appelé «strigile» pour enlever les saletés du corps.
HYPOCAUSTE : LE SYSTEME DE CHAUFFAGE DES THERMES
Les murs des thermes pouvaient atteindre 17 mètres de hauteur. Pour réchauffer les bassins, les Romains utilisaient le chauffage par Hypocauste : c’est un système hérité des grecs et que les romains ont perfectionné afin de chauffer les salles.
Ce terme « hypocauste » vient du grec « hypo » signifiant dessous et « kaiein « qui signifie bruler. C’est donc un chauffage par le sol : dans se système, le carrelage s’appuie sur un plancher en suspension (suspensura) fait d’un épais tapi de mortier posé sur des dalles en terre cuite. Ce plancher est supporté par des pilettes , colonnes de dalles ou briques entassées. Les murs étaient creux afin que l’air chaud passe.
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Photos des thermes prises par Maelys
LES FOURS
Les thermes de Chassenon avaient de nombreux fours, qu’ils garnissaient de bois de chêne ou de charbon ; certains, d’ailleurs étaient équipés d’une chaudière en bronze.
Les fours fonctionnaient en permanence.
Ils servaient à chauffer l’air et l’eau des piscines.
L’air chaud circulait à travers les murs creux et entre les planchers grâce au système des pilettes.
Le fornacator était l’esclave qui veillait sur les fours.
Photos des thermes de Chassenon prisent par Maelys
LES SALLES CENDRIERS
Les romains stockaient la cendre des fours dans des salles appelées salles cendriers dont les toits arrondis et lisses, avec du mortier.
La cendre était leur lessive, ils l’utilisaient pour nettoyer les vêtements.
La Palestre
Avant d’entrer dans les bains, il faut avoir bien transpiré pour faire sortir la crasse. On commence donc par un peu de sport à la palestre, qui est une sorte de gymnase comprenant une piscine et un jardin. On y faisait des jeux de balles, de la lutte, de la course à pieds et de l’haltérophilie. Ceux qui n'aimaient pas l'effort physique allaient directement dans le tépidarium, salle tiède.
Plus qu’une simple infrastructure sportive, la palestre est aussi un haut lieu de l’éducation latine.
Les piscines
Les thermes comprenaient aussi plusieurs piscines ou l’on se distrayait. Leurs sols étaient en calcaire.
Les jardins


faire des rencontres, parler, faire des jeux de société et déjeuner. Ils encadraient les différents bassins et étaient eux-mêmes entourés par des colonnades soutenant un mur orné de fresques.
Latrines, égouts et système d’évacuation
L'aqueduc principal de Chassenon amenait l'eau au site, mais c'est l'aqueduc secondaire qui l'acheminait jusqu'à l'entrée des thermes. Ensuite des canalisations en plomb assuraient l'approvisionnement des bassins froids et des chaudières. L’évacuation des eaux usées se faisait par deux circuits : un circuit périphérique qui collectait les eaux de pluies, un circuit souterrain qui recevait les eaux usées provenant des bassins qui contenaient l’huile des soins. Ces deux circuits se rejoignaient ensuite en un égout de sortie passant par les latrines afin de les nettoyer. Les latrines étaient, dans l’antiquité, un lieu de rencontre et de discussions permettant de satisfaire les besoins naturels des curistes. Des sièges de pierre ou de bois étaient situés au dessus de l’égout, garantissant ainsi une bonne hygiène et évitant les mauvaises odeurs. Une rigole contenant de l’eau parfumée permettait de rincer le bâton muni d’une éponge qui assurait la toilette. Latrines en pierre.